ISLAY
L’ile d’Islay est située sur la façade ouest de l’écosse.
Dans l’univers du whisky, cette petite ile est synonyme de « tourbé » et « fumé », en effet la tourbe constitue l’ADN de ses malts.
La tourbe est une matière organique formée par la fossilisation de diverses débris végétaux en milieux humide (très souvent en majorité avec cette mousse nommée sphaigne) et qui s’accumule depuis des millions d’années.
Cette tourbe est l’étape précédent la transformation organique en charbon et de ce fait est utilisée depuis la nuit des temps par l’homme pour se chauffer.
C’est tout naturellement que lors du processus de transformation de l’orge en malt, processus dans lequel une chauffe et une fumigation sont nécessaires, que les distillateurs locaux utilisent ce don du ciel quasiment gratuit qu’est la tourbe, pour effectuer ce processus primordial qui va permettre de stopper la germination artificielle de l’orge et devenir ce malt gorgé de sucre.
En brulant, la tourbe va dégager une odeur particulièrement caractéristique qui va se retrouver dans l’arôme final des whisky produits à Islay.
Toutes les tourbes ont des compositions et des odeurs très différentes en fonction des régions.
Celles d’Islay sont très iodées et bien sûr du fait du côté insulaire, ses tourbes ont toutes un caractère très « marin».
Les plus grands noms du whisky se retrouvent concentrés sur ce petit bout de terre baignant dans l’océan atlantique : Bowmore, Caol Ila, Bunnahabhain, Laphroaig, Lagavulin, etc...